Il était de mon devoir de déterminer quand la souffrance de mon Easy dépasserait son bien-être, son bonheur.
Cette décision si difficile à prendre, mais au moment même, je savais, pas d'hésitation ! Il ne doit JAMAIS souffrir pour un cancer qui avait prit place en lui et qui ne lui donnerait aucune chance. Le processus de souffrance était lancé, son sablier versait les derniers grains.
MAIS maintenant il y a l'APRES !!!! Ce processus de deuil !
Pardonnez mes larmes de tous les jours, je sais la vie d'un chien est courte, mais c'était mon ami, mon Tout, nous étions nos ombres, nos doubles, Easy ! Nous nous sommes tant aimés, nous nous sommes tant donnés, OUI ; j'ai le mal de mon chien !
Et ce rappel quotidien de son absence, du vide laissé. Ce vide que je n'arrive pas à combler est ranimé tous les jours par des gestes banals quotidiens que nous partagions ensemble. Et cette douleur est ravivée à plusieurs reprises, tous les jours, ce vide qui est difficile à éviter et qui donne peu de répit.
"Son rituel quand mon réveil sonne, emplacement de son canapé, de son bol de nourriture, sa cachette quand il y avait de l'orage, le chemin qui menait vers ses prairies préférées, l'attente dans la voiture pour son tour à l'entrainement et et et et, tellement, tellement tellement ... enfin 12 ans de fusions ..."
On avait comme 1 âme dans 2 corps, un truc que je ne peux expliquer, ça se vivait, ça ne se raconte pas ...
Souvent je me tais pour vivre seule cette immense douleur, mais je remercie toutes les personnes qui me soutiennent encore et encore, amies thérapeute.
